En l'absence d'une connaissance parfaite, la circulation des capitaux entre les pays est régie par une sorte de «suivisme», où l'initiative d'un investisseur est imitée aveuglément par beaucoup d'autres.
La montée en flèche des cours du pétrole, alimentée par une demande mondiale croissante, est le principal facteur qui contribue à la stagnation de l'économie mondiale, rendue encore plus perceptible par l'évolution géopolitique récente au Moyen-Orient, par l'incertitude qui règne dans certains pays producteurs de pétrole d'autres régions du monde, par la faiblesse du dollar des États-Unis et par le comportement grégaire des investisseurs adoptant une stratégie de spéculation sur les marchés pétroliers à terme.