Le nouveau spectre du XXe siècle, le sida, continue de décimer des populations, avec des effets disproportionnés pour les pauvres des pays en développement.
Des millions de vies innocentes ont été décimées suivant un plan odieusement prémédité et systématique, fondé sur une haine aveugle d'ordre racial et politique.
Un grand nombre de pays commencent à voir une forte proportion de leurs jeunes décimés par cette maladie, et leurs gains en matière de développement s'inverser.
La pauvreté, la faim et les maladies continuent de décimer d'innombrables communautés. Nous devons par conséquent réévaluer et revitaliser notre capacité de réagir aux crises humanitaires.
En touchant particulièrement les enfants, la population en âge de procréer et la population active, le sida décime les forces vives de ces sociétés et menace leur avenir.
Des efforts devront être faits pour pallier les contraintes financières qui handicapent la lutte contre la maladie dans certains pays où elle fait des ravages, décimant les ressources humaines.
Aucun pays ne peut prétendre se développer et mettre ses populations à l'abri des besoins les plus élémentaires sans prendre des mesures efficaces contre les maladies qui les déciment.
Nous avons pourtant accordé une priorité absolue à la lutte contre la pandémie et contre d'autres maladies transmissibles, comme le paludisme et la tuberculose, qui déciment notre population active.