Le Conseil demande aux membres de l'ancienne junte militaire de se soumettre pleinement aux institutions civiles et de se retirer du processus politique.
Au paragraphe 5 de la résolution, le Conseil a imposé des restrictions aux déplacements des chefs de la junte militaire et des membres adultes de leur famille.
J'appelle une fois encore les membres de l'ancienne junte militaire à faire passer dans la réalité leurs promesses répétées de ne pas s'ingérer dans le processus politique.
La junte militaire autoproclamée conduite par le général Mane n'avait en effet pas conduit à terme son processus de dissolution malgré la tenue des élections législatives et présidentielles.
Toutes les parties concernées en Guinée-Bissau, notamment l'ancienne junte militaire, doivent donc continuer de respecter le résultat des élections organisées en décembre dernier et l'ordre civil dans le pays.
La réapparition du général Mane et de sa junte militaire dans le paysage politique perturbe le cours des événements politiques dans le pays et dans la sous-région de façon plus large.
Après la désignation éphémère d'un président intérimaire, qui se retirera au bout de 24 heures, le pouvoir fut confié à une junte de cinq membres et à un cabinet ministériel de 18 membres.
Ma délégation prend acte des déclarations de Mme Aung San Suu Kyi qui se dit optimiste sur les chances de réconciliation nationale et de sa disposition à coopérer avec la junte au pouvoir.
Nous soutenons le gouvernement élu en Guinée-Bissau et demandons aux membres de l'ancienne junte militaire de respecter les choix du peuple de ce pays et de cesser de s'immiscer dans le processus politique.
Il est temps d'imposer les sanctions les plus sévères qui soient contre la junte militaire, qui a prouvé, à de multiples reprises, qu'elle était totalement imperméable au bon sens et à notre humanité commune.
Il convient d'envoyer un message clair à la junte militaire, à savoir que le monde libre ne tolèrera pas que l'on abatte à coups de feu ceux qui exigent la liberté et la justice.
Le Président Fidel Castro a révélé que lors d'un voyage au Chili, Bosch et l'organisation terroriste CORU s'étaient engagés à éliminer des personnalités chiliennes en exil sur ordre de la Junte militaire de Pinochet.
L'initiative ne pouvait être plus heureuse en ces heures de doute et de précarité, suite à la dernière tentative de l'ancien chef de la junte, une tentative destinée à déstabiliser le régime démocratiquement élu du Président Kumba Yala.