Se délectant de ce climat printanier, tous les sujets du royaume, reconnaissants, chantaient les louanges du soleil et celles des dieux qui régissaient l'univers.
Aussi les personnes qui venaient meubler tous les soirs la salle de mademoiselle Grandet, nommée par elles mademoiselle de Froidfond, réussissaient-elles merveilleusement à l’accabler de louanges.
Il se voyait estimé par cette jeune fille si fière, et qui n’accordait jamais de louanges sans restriction ; avec ce raisonnement il parvint à un bonheur d’amour-propre.
Les salons « nobles » d’aujourd’hui ne ressemblent plus à ces salons-là. Le faubourg Saint-Germain d’à présent sent le fagot. Les royalistes de maintenant sont des démagogues, disons-le à leur louange.
Chez elle, tous les soirs, la salle se remplissait d’une société composée des plus chauds et des plus dévoués Cruchotins du pays, qui s’efforçaient de chanter les louanges de la maîtresse du logis sur tous les tons.
C’étaient de pauvres hères, plus ou moins plats ; mais il faut le dire à la louange de cette classe d’hommes, telle qu’on la trouve aujourd’hui dans les salons de l’aristocratie, ils n’étaient pas plats également pour tous.
La seule musique autorisée – si l’on peut appeler cela de la musique, c’était des airs sans instrument, rythmés uniquement par des voix chantant les louanges de ceux qui faisaient régner la terreur.