Souvenons-nous que c'est l'attachement aux idéaux de liberté et d'humanisme qui a rassemblé les nations du monde dans leur lutte commune contre le nazisme.
Toute autre évaluation des actes qu'ils ont commis pendant la Deuxième Guerre mondiale constituerait une insulte à la mémoire des millions de victimes du nazisme.
De par sa contribution héroïque à la victoire sur le nazisme, l'Ukraine a mérité le droit de faire partie des fondateurs de l'Organisation des Nations Unies.
Voilà pourquoi l'ONU et le Conseil de sécurité doivent être les principaux coordonnateurs de la coopération internationale dans la lutte contre la terreur, successeur idéologique du nazisme.
Il y a 60 ans, le monde découvrait le vrai visage du nazisme à travers la libération du camp de concentration d'Auschwitz, site d'un crime effroyable contre l'humanité.
Jusqu'à ce jour, et avec une douleur toujours aussi forte, les Bélarussiens se souviennent des victimes qui ont donné leur vie au nom de la victoire sur le nazisme.
Il est inacceptable que les autorités estoniennes cherchent à marginaliser ce mouvement, à en effacer le souvenir et à faire passer pour occupants ceux qui ont triomphé du nazisme.
L'odieuse idéologie du terrorisme a beaucoup en commun avec le nazisme. On ne peut efficacement combattre ce mal du vingt-et-unième siècle que si la communauté internationale unit ses efforts.
Dans notre pays, il est et sera toujours d'usage d'honorer la mémoire des victimes du nazisme, parmi lesquelles six millions de Juifs dont la moitié, trois millions, étaient citoyens de l'URSS.
Il faut absolument que la communauté internationale unisse ses efforts face aux tentatives visant à réhabiliter et à glorifier le nazisme et toute autre forme de racisme militant et de totalitarisme.
M. Churkin (Fédération de Russie) (parle en russe) : Bien que la Seconde guerre mondiale ait pris fin il y a déjà plus de 60 ans, les crimes odieux du nazisme restent vivants dans les mémoires.