La Croatie a indiqué qu'elle allait bientôt soumettre la pêche au thon (pêche à la senne coulissante) à un régime de droits afin d'en réduire la pratique.
Ils n'ont aucun scrupule à recourir aux méthodes de senne à pinces et de pêche au filet dérivant, qui prennent des quantités énormes de petit thon et détruisent d'autres espèces.
Les sennes coulissantes sont des filets non sélectifs qui favorisent les prises accessoires, notamment de dauphins, à cause de la façon dont ils emprisonnent des bancs entiers de l'espèce visée.
En outre, elle a préconisé l'adoption de techniques de pêche à petite échelle responsables et économiques et, à cette fin, effectué des études de cas sur l'utilisation de la senne littorale.
D'autres pêches aux grands migrateurs connaissent un taux de rejet bien inférieur : 5 % pour le thon pêché à la senne coulissante et 0,4 % pour le thon pêché à la ligne à canne.
Ils ont également pris acte des progrès accomplis dans l'examen du projet visant à imposer des restrictions concernant l'ouverture de maille des filets utilisés par les navires de pêche thonière à la senne.
Aux termes de ce programme, il est interdit d'enregistrer un nouveau navire de pêche à la senne coulissante si un autre navire de tonnage égal ou supérieur n'est pas retiré de la flotte.
Dans le cas de la pêche au thon à la senne coulissante dans l'océan Pacifique Est, les dauphins sont délibérément encerclés dans les filets puisque leur présence signale celle de bancs de thons.
L'auteur fait aussi valoir que les règlements privilégient la pêche à la ligne et que les méthodes de pêche traditionnelles (filet maillant, harpon, piège à poisson-appât, senne, épuisette, etc.) sont soumises à des restrictions.