Le ciel était en feu. Le cône supérieur — un massif haut de mille pieds, pesant des milliards de livres — avait été précipité sur l’île, dont le sol trembla.
Les fondations des bâtiments, ainsi que la route, avaient été ensevelies, et tout ne ressemblait plus qu'à une étendue vierge, comme si tout ce qui était arrivé à Côte Rouge n'avait jamais eu lieu.
Mais pour le moment, la ville entière s'ébranlait, quittait ces lieux clos, sombres et immobiles, où elle avait jeté ses racines de pierre, et se mettait enfin en marche avec son chargement de survivants.