2.Il n'est pas sans intérêt de mentionner aussi le débat qui s'est élevé dans la société brésilienne concernant l'autorisation légale d'interruption de grossesse en cas de fœtus anencéphale.
3.Cette interprétation a été manifestement restrictive dans le cas de l'auteur, puisqu'elle a conduit à considérer qu'une grossesse d'un fœtus anencéphale ne présentait aucun danger pour la vie et la santé de la mère.
4.Le Comité note que l'auteur, alors mineure, et sa mère ont été informées par le gynécologue-obstétricien de l'hôpital public de Lima, qu'elles avaient consulté pour la grossesse de la jeune fille, que le fœtus était anencéphale et qu'il mourrait fatalement à la naissance.